| Commune | Patrimoine | Hébergement | Randonnée | Producteurs |
Présentation de la commune
Commune rurale de moyenne montagne, peuplée d’une centaine d’habitants, Saint Hippolyte s’étend sur près de 14 km2. La densité de population y est donc très faible (7,2 habitants par km2). Les dénivelés y sont importants: le point le plus bas est à 879 m d’altitude (point le plus au nord de la commune à proximité du moulin d’Apchon) et le point le plus haut est à 1336 m d’altitude (point le plus au sud de la commune dans la Montagne de Revel à proximité du Suc du Lac). L’activité principale étant l’élevage (bovins, ovins, caprins), les territoires agricoles occupent plus de 60% des sols de la commune.
L’habitat est assez dispersé. Le bourg de Saint Hippolyte accueille environ un quart de la population de la commune, le reste étant réparti sur une dizaine de petits villages comme Rastoul, La Bastide, Rochemonteix, Taussac ou Selins pour ne citer que les plus importants. Près de la moitié des habitations sont des résidences secondaires ce qui entraîne une grande variation de population entre les périodes hivernale et estivale.
Patrimoine
| Par sa situation dans la vallée de Cheylade et la proximité des Mont du Cantal, Saint Hippolyte jouit d’un cadre de vie privilégié et apprécié de tous. Si les espaces naturels prédominent, le visiteur attentif saura également y apprécier son patrimoine sobre et attachant. Il trouvera ci-dessous la description de ses principaux éléments localisés et identifiés sur la carte ci-contre par les icônes de couleur rouge. |
Église de Saint Hippolyte
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Le territoire faisant alors partie de leurs domaines, ce sont vraisemblablement les seigneurs d’Apchon qui financèrent la construction de l’église. L’édifice servit d’ailleurs de sépulture aux principaux membres de cette famille. L’essentiel de l’édifice date du XIe siècle, les voûtes sur croisées d’ogives étant reprises au XVe siècle.
Fermée de trois rangs de moulure, la porte du XIVe siècle est protégée par un porche profond bordé de deux bancs de pierre. Elle est surmontée par un écusson semé de fleurs de lys, armes des seigneurs d’Apchon auxquels elles furent données après la bataille de Poitiers (1356). |
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Pendant 9 mois de l’année, l’église abrite la statue de Notre-Dame de la Font-Sainte qui transhume donc de Juin à fin Septembre pour retrouver son sanctuaire d’altitude.
L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 16 mars 1934.
Sanctuaire de la Font Sainte
Blottie au pied du Suc de Rochemonteix au milieu des neiges ou des estives selon la saison, coule une source millénaire qui faisait probablement déjà l’objet d’un culte druidique. Après la christianisation, le culte de la Vierge succéda au culte de l’eau, et le pèlerinage païen fut remplacé par le pèlerinage chrétien. Ensuite la tradition raconte qu’une statue de la Vierge fut rapportée d’Orient au début du XIIe siècle par les seigneurs d’Apchon revenus de croisade. Cette statue aurait été placée dans un modeste oratoire, là où l’eau jaillit d’un rocher. Mais il fut détruit au XIVe siècle par les bandes anglaises, et la statue disparut. Remis en état bien plus tard, il fut à nouveau détruit par les Guerres de Religions au XVIe siècle. Malgré tout les pèlerins continuaient à venir se recueillir auprès de cette source.
La fontaine et l’oratoire
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C’est ainsi qu’en 1740 Marie Galvain, une paysanne de Rastoul venue prier près de la source, eut une vision de la Vierge lui demandant de rebâtir l’oratoire et de construire une chapelle. Autorisée par l’évêque de Clermont à recueillir des offrandes, elle put faire édifier une niche en 1743 (photo ci-contre), puis l’oratoire en 1744 qui recouvrait à l’origine la niche et la source.
Une statue de la Vierge présentant son fils y fut placée. Elle fut sculptée vers 1743 par Jean Boyer un artiste cantalien qui effectua aussi le retable chargé d’accueillir la statue en hiver dans l’église de Saint Hippolyte. Pendant la Révolution, la statue resta cachée chez un habitant du bourg de Saint Hippolyte. Pour des raisons de commodité, la source et la niche furent déplacées à l’extérieur de l’oratoire en 1865. |
La chapelle
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Marie Galvain décéda en 1765 et il s’écoula encore 70 ans avant la pose de la première pierre de la chapelle en 1835. Elle fut bénie solennellement le 8 septembre 1837 et devint un des sanctuaires les plus fréquentés du diocèse.
Les années passant, l’afflux soutenu de pèlerins nécessita d’agrandir la chapelle. En 1886 commencèrent les travaux d’un nouvel édifice de style roman. Mais après l’ajout d’un transept et d’un chœur surmonté d’une coupole, faute de financement, il fut décidé de conserver la nef de 1837. À l’origine, le lambris de cette nef était décorée de scènes peintes représentant l’apparition de la Vierge et les origines du pèlerinage. Ce lambris fut supprimé en 1966 et remplacé par un berceau en pin. Il n’en reste que quelques photos d’archives (voir illustration ci-contre). |
Croix exceptionnelle de Ribeyrolles
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Bien qu’exceptionnelle comme son nom l’indique, il existe très peu de données historiques sur la croix de Ribeyrolles. Certains la datent du XVe siècle, d’autres la pensent plus ancienne encore.
Le fût est octogonal ainsi que les croisillons ornés d’une rosace à leur extrémité. Les sculptures qui ornent les deux faces sont de forme naïve. L’une des faces représente le Christ avec la tête penchée vers la gauche laissant ainsi l’espace nécessaire à une inscription sibylline en lettres formées d’os, que certains interprètent comme étant le titulus INRI. L’autre face représente une Vierge couronnée portant son fils. Au-dessous de la Vierge, plus bas sur le fût, se trouve un blason difficilement lisible. |
Four banal de Rastoul
Hébergements sur la commune
| Séjourner dans notre commune loin de la vie trépidante des cités, vous permettra de reprendre contact avec la nature et de découvrir notre beau terroir du Cantal. Point d’hôtel sur notre commune, néanmoins Saint Hippolyte dispose d’une capacité d’accueil importante et suffisamment variée pour couvrir tous les besoins. Les gîtes et chambres d’hôtes listés ci-après sont repérés dans la carte ci-contre par les icônes bleues sur lesquelles vous pouvez également cliquer pour obtenir plus de renseignements. Cette liste d’hébergements est juste citée à titre informatif, les réservations se font à travers les liens fournis ci-dessous et dans la carte ci-contre. |
Petite Randonnée de la Font Sainte
La Petite Randonnée de la Font Sainte est l’unique sentier répertorié entièrement inclus dans les limites de la commune. Le point de départ est localisé sur la place de la Mairie, ce qui permet de garer aisément son véhicule. Il est matérialisé par le panneau ci-contre. Comme affiché sur ce panneau, le balisage est de couleur jaune. C’est une boucle d’environ 8 km à parcourir de préférence dans le sens des aiguilles d’une montre, le balisage n’étant pas prévu pour le sens inverse. Le dénivelé positif est de 350 mètres. Il faut compter environ 3 heures pour effectuer la boucle. (Il est à noter que les valeurs de distance et de temps indiquées ici diffèrent de celles indiquées sur le panneau de départ suite à une modification du parcours.)
Attention, sauf pendant la saison hivernale, des troupeaux de vaches occupent les pâturages traversés. Les animaux sont habituellement calmes mais il est préférable d’éviter de passer trop près, notamment des vaches allaitantes toujours promptes à protéger leur progéniture. Les chiens sont déconseillés.
En suivant ce parcours, le randonneur pourra notamment contempler l’église de Saint Hippolyte, observer les différentes couches de lave qui constitue le socle du Suc de Rochemonteix, avant de grimper à son sommet et d’y admirer un superbe panorama balayant du nord au sud le Massif du Sancy, le Cézallier, le plateau du Limon et les Monts du Cantal. En entamant la descente, rien de mieux qu’un petit détour par la Font-Sainte pour se réhydrater à la source toujours fraîche.
Producteurs locaux
- Salers, Cantal, Tome, Cabécou,… des noms évocateurs pour tous les amateurs de bons fromages du Cantal. L’élevage et la production laitière étant les principales activités de Saint Hippolyte, voici la liste des producteurs locaux chez lesquels vous pourrez trouver ces produits du terroir :
- La bergerie des P’tits Mômes : Yaourts et fromages fermiers de brebis.
- La ferme de Chancel : Fromages fermiers de vache : Salers, Cantal, Tome.
- La ferme d’Élisariane : Fromages fermiers de chèvre.
- Aux Fromages des Bréchailles : Vente au détail de fromages locaux.
Ces produits étant saisonniers et donc pas toujours disponibles, il est préférable de se renseigner auprès des producteurs avant de se déplacer. Cliquer sur les icônes vertes de la carte de cette rubrique permet d’afficher les numéros de téléphone pour les contacter ainsi que leurs coordonnées GPS afin, le cas échéant, de s’y rendre plus facilement.
